Alors que les grands crus subissent eux aussi les effets d’une crise longtemps sous-estimée, la filière bordelaise se retrouve fragilisée. Le succès des prochains primeurs pourrait pourtant offrir à Bordeaux une occasion décisive de rebond.

L’été brûlant et les pluies irrégulières n’ont pas empêché la vigne de s’exprimer pleinement. Les premières vinifications témoignent d’un millésime riche, harmonieux et plein de finesse.

Porté par des terroirs d’exception longtemps méconnus, le Fronsadais renoue aujourd’hui avec son véritable potentiel. L’essor du cabernet franc et des pratiques plus vertueuses révèle une identité vibrante et moderne.

En renonçant à l’AOC Pomerol, Château Lafleur tire la sonnette d’alarme : le changement climatique bouleverse profondément la conduite de la vigne. Un choix audacieux qui appelle toute la filière à repenser ses pratiques.

Le Château Haut-Bailly dévoile le Cellarium, un écrin historique rénové pour déguster ses vins et accueillir réceptions ou séminaires. Jusqu’au 18 décembre, le domaine propose des dîners éphémères mariant cuisine de terroir et ses meilleurs millésimes.

La richesse culturelle du vin de Bordeaux, sa place dans notre patrimoine, ses dérives marchandes mais aussi ses promesses de renouveau.