Éditorial : du baume au cœur
À l’aune des publications récentes, nous lisons clairement que l’heure n’est plus seulement au dénigrement systématique. Des écrits donnent la très nette impression que l’opinion se penche sur le cas bordeaux et bien souvent pour faire montre de solidarité à l’encontre de cette séculaire pourvoyeuse de plaisirs bacchiques, de vins « originaux, joyeux, racés, inattendus, radicaux » .
Derrière les cumulonimbus
Conjoncture, pluies et petits rendements annoncés sabrent fondamentalement le moral de la filière, nous ne le nierons pas et pourtant il existe, derrière les cumulonimbus des raisons d’espérer. À l’aune d’un dossier de la Revue des Vins de France intitulé « Bordeaux Autrement », nous lisons clairement que l’heure n’est plus seulement au dénigrement systématique. Au contraire, ces écrits donnent la très nette impression que l’opinion se penche sur le cas Bordeaux et bien souvent pour faire montre de solidarité à l’encontre de cette séculaire pourvoyeuse de plaisirs bacchiques, de vins « originaux, joyeux, racés, inattendus, radicaux » pour citer à nouveau la RVF. Comme le précise Ludovic Creuzé, le courtier interrogé dans « Paroles d’Acteur », c’est pro domo que le bât blesse parfois. La place de Bordeaux doit ostensiblement faire preuve de solidarité en gonflant encore le nombre des vins girondins présents à la carte des restaurants et des bars.
Invention et innovation
Le jeune vigneron Sylvain Pauzet, de notre « Coup de projecteur», parle, quant à lui, de la nécessaire refonte des profils de certains vins, de l’obligation collective à se réinventer encore et encore. Ce que Bordeaux a souvent su faire, car comme le rappelle Le Rouge & Le Blanc dans un récent édito, il « existe évidemment de très bons vins faciles à boire » tout en rappelant que « quelques grands crus prennent une patine envoûtante après une longue garde ». Notre partenaire INNO’VIN, source inépuisable de solutions technologiques face aux défis écologiques, entre autres choses, nous permettra également d’imaginer d’autres lendemains et les vins de demain. Comme le dit Gilles Brianceau, son directeur, l’innovation doit rester au cœur des préoccupations de la filière, surtout en ces temps difficiles.
La Liste Féret
Une information qui donnera certainement du baume au cœur à la plupart d'entre vous : la plus vieille maison d'édition française indépendante a annoncé la sortie au printemps prochain de La Liste Féret, les femmes et les hommes qui font Bordeaux et la Gironde ! Une nouvelle qui marque le retour de Féret et a suscité un bel écho médiatique (1). La vénérable maison se donne les moyens d’être à nouveau la caisse de résonance des belles initiatives et personnalités girondines. La filière vitivinicole y aura donc toute sa place.
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À ce propos, n’hésitez pas à nous communiquer les noms de personnalités dignes, selon vous, de figurer dans ce guide, voir lien ci-après : Formulaire de recommandation(s) pour le guide des personnalités
Enfin, de trimestrielle cette Lettre Féret devient désormais mensuelle, histoire de relayer plus fort, plus régulièrement votre actualité.
Bonne fin de vendanges à toutes et à tous.
Fidèlement vôtre,
Henry Clemens,
Directeur de publication
(1) Revue de presse pour La Liste Féret :
- Les éditions Féret changent de main et "refont le pari du livre" - Rue89Bordeaux
- Gironde : Après leur célèbre guide, les éditions Féret lancent leur Who’s Who ! (echos-judiciaires.com)
- Edition : Féret va signer son retour au livre avec sa « Liste » des personnalités girondines (placeco.fr)
- Vin : l’homme d’affaires Julien Parrou-Duboscq reprend les Éditions Féret à Bordeaux (sudouest.fr)